Un jeu du chat et de la souris qui aurait pu tourner au match au sommet entre deux grands investigateurs de la littérature. Sauf que, une fois l'effet de cet étalage de noms passé, on s'ennuie ferme à la lecture de La prisonnière de la tour. Jadis maître du pastiche, Boris Akounine rend hommage à Maurice Leblanc avec une platitude rédhibitoire. Le style du prolifique écrivain russe imite le feuilleton, certes, mais ses personnages sont si caricaturaux, l'intrigue si terre à terre, que l'amateur de serial se retrouve privé de ce qui le tient en haleine dans ce genre de littérature policière: le rebondissement permanent. On est loin de la virtuosité formelle des premiers exploits de Fandorine, les romans Azazel et Le gambit turc.
Luca Sabbatini
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