Joseph Czapski (1896-1993) a vécu de nombreuses vies au cours de sa longue existence. Étudiant à Saint-Pétersbourg pendant la Révolution russe, il s’installe à Paris durant les Années folles et devient peintre. Officier de réserve dans l’armée polonaise, il lutte contre l’envahisseur nazi dès les premières semaines de la Seconde Guerre mondiale. Mais il est fait prisonnier par les Soviétiques. Enfermé au camp de Starobielsk, il est l’un des très rares détenus à avoir échappé au massacre de Katyń (Voir Proust contre la déchéance et Souvenirs de Starobielsk, chez Noir sur Blanc et Libretto, ainsi que Terre inhumaine repris dans la « bibliothèque de Dimitri »).
Czapski n’est jamais retourné en Pologne après la guerre. Installé en région parisienne avec sa sœur et les intellectuels de la revue polonaise Kultura, il a travaillé sans relâche à faire connaître le sort de sa patrie soumise au totalitarisme. Personnalité publique de tout premier plan, il a donné sens à sa vie grâce à la peinture. Également peintre, Eric Karpeles révèle ici la complexité de Czapski en assemblant tous les fils de cette vie remarquable.
Né en 1953 dans l’État de New York, Eric Karpeles est peintre, écrivain et traducteur. Diplômé de la New York Art Students League, il est membre du Czesław Miłosz Institute du Claremont McKenna College en Californie. À l’occasion de recherches qu’il mène pour son précédent ouvrage, Le Musée imaginaire de Marcel Proust (Thames & Hudson), il découvre le nom, puis l’œuvre, de Joseph Czapski, pour lequel il se prend d’une passion singulière.
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