Vendredi dernier j’ai assisté au débat du Club suisse de la presse qui s’annonçait très intéressant. Voici le résumé qui accompagnait l’invitation :
Hier, pour la première fois dans ma vie, j’ai pleuré dans un transport public, le bus N 5, pour être précise. C’est un courriel reçu qui m’a fait fondre en larmes. Rassurez-vous, personne de mes proches n’est mort. Bien au contraire, pour ainsi dire, je vous explique.
Il y a quelques jours, en répondant à la question d’une journaliste de La Tribune de Genève sur la situation en Ukraine, j’ai dit que j’étais convaincue que personne ne veuille la guerre. Que les Russes et les Ukrainiens sont les otages de politiciens motivés par leurs egos hors normes. Que ce qui se passe, est un échec de la diplomatie mondiale. Aujourd’hui, en répondant à la même question, j’aurais apporté une nuance en remplaçant « personne » par « la plupart ».
C’est le titre de la chanson d’Oldelaf, adorée par mes enfants il y a quelques années. Ce mot n’existe pas dans la langue française mais il reflète parfaitement mon état d’esprit de ces derniers jours : tristesse + incertitude.